(Audio extrait d’une vidéo enregistrée à l’aeroport de Dakar et trop lourde pour être téléverser. A la prochaine)
Une question, somme toute banale voire idiote dans une société de consommation, voire de surabondance qui de surcroit investit d’énormes ressources 5 contre l’obésité, une des pires syndémies[1] de notre ère
[1] La syndémie est néologisme pour désigner des maladies « civilisationnelles », autrement dites, nées des comportements des sociétés de consommation. Cf Yves-Marie Abraham, sociologue à HEC-Montréal sur la décroissance soutenable
La réalité, triste mais réelle
A cette question apparemment anodine, de nombreux québécois peuvent répondre par la négative car dans l’imaginaire, les enfants qui souffrent de la faim sont dans les pays du sud. Et tout le monde doit avoir en tête, ces images montrant un enfant noir chétif avec des mouches sur sa bouche. Oui, il est vrai que des grandes parties des pays du sud font face à des famines endémiques dues aux perturbations climatiques et de guerres entre autres. Mais, au Québec et au Canada, on dénombre que certains enfants, pour certaines raisons, n’ont pas accès à la nourriture. C’est le cas en particulier des élèves. Ainsi, selon l’organisme Club des Petits Déjeuneurs « Au Canada, 1 enfant sur 3 risque d’aller à l’école le ventre vide. Il le dit sur sa page web https://www.clubdejeuner.org/la-cause/le-probleme. Une réalité cachée par l’idée de surabondance, que présente notre société.

Le club des petits déjeuners et ses p’tits déjs
n enfant mendiant dans les rues de Dakar – Plateau ce vendredi 28 fevrier 2024
Pour face à cette triste réalité, loin des médias, le club des petits déjeuners offre depuis plusieurs années des collations nutritifs aux élèves dans toute la province mais aussi partout au Canada à travers des organismes partenaires. Ces actions si petites soient t’elles ont de réels effets sur les enfants en termes de bien-être, de santé, de nutrition et aussi de résultats scolaires.

Le club des petits déjeuners et ses pti déj
L’impact de l’action du Club
Certes, le Club des Petits déjeuners fournit des efforts, mais dans la réalité la demande reste encore forte car il y a malheureusement encore des écoles qui nécessitent d’être prises en compte par la distribution des pti déj. Pour faire face à cette demande et au nom de la solidarité et de la fraternité qui fondent notre vivre ensemble, les canadienn.e.s et les québécois.e.s peuvent faire parler leurs cœurs pour cette cause.

Ainsi, il apparait clairement, que d’un petit déjeuner offert, plusieurs effets bénéfiques découlent comme le montre le graphique qui suit.

Certes, le Club des Petits déjeuners fournit des efforts pour nourrir les élèves, mais dans la réalité la demande reste encore forte car il y a malheureusement des écoles qui nécessitent d’être prises en compte par la distribution des p’tits déjs. Pour faire face à cette demande, au nom de la solidarité et de la fraternité qui fondent notre vivre ensemble, de nombreux les canadienn.e.s et québécois.e.s font d parler leurs cœurs en faisant des dons pour cette cause.
C’est qui le Club ?

Fondé au Québec en novembre 1994, le Club fête ses 30 ans cette année. Il est présent sur l’ensemble du territoire canadien depuis 2006 sous le nom Breakfast Club of Canada.
Ce sont au total, à travers le pays sont couverts
Ecoles couvertes | Elèves bénéficiaires |
3 824 | 655 638 élèves |
Près de 10 % des élèves bénéficiaires étaient dans des milieux autochtones en 2023
Une approche efficiente
. Sur un don seulement fait au Club, seulement 18 % soit moins du cinquième est destiné aux frais de fonctionnement (recherche de fonds, administration et sensibilisation), tout le reste est réinvesti dans la cause, afin de procurer des petits déjeuners aux écoliers dans le respect de leur dignité. Les dons sont donc utilisés de façon efficiente, optimale pour avoir plus d’impact. Et les donateurs proviennent de différents secteurs même si les plus importants sont les dons d’entreprises suivis des subventions de l’État.

Au niveau des donateurs individuels, les personnes âgées de 25 à 55 ans font plus des trois cinquièmes soit 58 % des donateurs. Et, dans la même proportion, ils sont des travailleurs (à temps plein ou non) 61%. Donc on peut, tous, donner pour la nutrition des nos enfants, les élèves du Canada sans distinction.
Que puis-je faire pour soutenir ?
Nous avons la capacité de faire changer les choses. En quoi faisant ?
- En donnant en argent ou en nature
- En se donnant en s’engageant comme bénévoles ou comme ambassadeur de la cause
Concrètement ?
Un étudiant.e, un travailleur ou tout autre personne peut faire un don en argent ou en devenant bénévole pour offrir ses services à l’organisme
Une entreprise peut comme le fait Danone donner de la nourriture ou encore de l’argent.
Le Club des Petits Déjeuners sera ce que les canadienn.e.s et quebecois.es veulent qu’il soit.
25-55 ans 58 % des donateurs, 3 sur 5, dans la même proportion les personnes d’origine blanche 67 %, travailleurs à temps plein ou non 61%
Alors, tous ensemble contre la faim à l’école