Souveraineté technologique : Vers une émancipation numérique ou une utopie face aux géants mondiaux ?
Il est très important de remarquer que le numérique est une réalité qui meuble tous les domaines de notre vie. Cette utilisation poussée du réseau mondial et de ses dérivés, a donné naissance à des géants de la technologie, tels que les GAFAM et les BATX. En raison de l’émergence de ces colosses qui dominent les données mondiales, il est maintenant crucial de se pencher sur la question de la souveraineté technologique dans son ensemble. Qu’est-ce que c’est la souveraineté technologique ? D’où est-ce qu’on est partis pour en arriver là ? Quels sont les enjeux politico-économiques, juridico-sociaux et même numériques ? Quel est le statut de la dépendance et quelles mesures peut-on prendre pour y remédier ?
Comprendre la souveraineté technologique.
Après les révolutions industrielles du XIXe siècle, le XXIe siècle se caractérise par une révolution numérique qui bouleverse l’ordre mondial des choses. De la vie professionnelle, à la vie économique passant par la vie politique, toutes les strates sont concernées, certains iront jusqu’à parler de géopolitique c’est le cas de Dina Qasmi Nabil dans son ouvrage souveraineté et Diplomatie Numérique : Enjeux géopolitiques dans le monde liquide des métavers et des NFTs (avec un zoom sur l’Ère Trump) qui dit « la révolution numérique et la mondialisation transforment radicalement les relations géopolitiques, introduisant une fluidité nouvelle dans les frontières traditionnelles des États. » Le constat étant fait, il est dorénavant clair que le nouvel ordre mondial est basé sur la souveraineté numérique qui d’un point de vu peut se définir par la capacité d’un État ou d’une organisation à maîtriser l’ensemble des éléments indispensables au fonctionnement de son écosystème numérique : cela inclut les équipements matériels (serveurs, processeurs, réseaux), les logiciels, la gestion des données. (Sammy Gouvin, mai 2025, « Souveraineté numérique : un enjeu stratégique pour l’Europe en 2025 ») Ce concept survient en réaction à la domination sans cesse croissante des grandes entreprises technologiques et à la dépendance accrue des états et des utilisateurs envers ses acteurs.
Le monde étant devenu un village planétaire, il devient important pour les états de considérer également leur espace numérique comme un facteur susceptible de les rendre plus vulnérables, surtout dans un contexte où les frontières physiques se confondent aux frontières virtuelles. Il faut note que la souveraineté technologique ne vient pas changer la souveraineté classique de l’état dans son concept physique, elle est plus utilisée dans la stratégie de certains états sois pour démontrer leurs forces (capacité à se déployer à travers les clouds) exemple les USA avec le CLOU ACT America (loi fédérale des États-Unis adoptée en 2018 et portant sur l’accès aux données de communication (données personnelles), notamment opérées dans le cloud). De plus nous avons l’extraterritorialité du RGPD est prévue à l’article 3, paragraphe 2 du Règlement (UE) 2016/679Ce principe s’applique aux responsables du traitement aux responsables de traitement de données et de leur sous-traitant établies hors EU sous certaines conditions.
Du point de vue économique, la souveraineté technologique est celle des GAFAM ET BATHX, qui, de facto, disposent le pouvoir d’imposer le mode de fonctionnement. Ces quelques multinationales qui bénéficient de la plus grosse part du marché exercent un véritable pouvoir dans le cyberespace. L’état est le principal garant de sa souveraineté politique, car il doit mettre en place des moyens politiques qui protègent ses intérêts dans le domaine du numérique. Il doit assurer la sécurité de ses infrastructures importantes, réglementer les compagnies technologiques et promouvoir une montée en compétence technologique des nationaux. Il est également garant de la protection du cyberespace de son territoire. Quelle soit géante mondiale ou locale, les compagnies jouent un rôle crucial dans la souveraineté technologie, car elles participent au développement technologique et à l’innovation.
Tous de même, les entreprises qui dominent le marché et traitent les données peuvent constitués une menace d’où la nécessite d’une réglementation forte et solide. Étant considérés comme les utilisateurs finaux, les citoyens doivent être conscients et se sentir concernés par la souveraineté technologique, les enjeux étant la protection de la vie privée, la sécurisation des données, et l’utilisation responsable des technologies. Les organisations comme l’Union européenne sont d’une très grande valeur pour la souveraineté du fait qu’elles sont capables de combiner les lois et règlements tout en tenant compte de toutes les parties prenantes; le but étant d’encadrer la manipulation des données et de renforcer la souveraineté technologique.
L’évolution rapide du paysage mondiale et l’innovation numérique obligent les états à repenser leurs stratégies et de revoir leurs avenirs; cela peut être visible à travers la montée en puissance des géants de la technologie. Celle-ci tend à créer un climat de dépendance continu qui pourra se révéler nocif pour les uns et les autres sur le long terme.
Comment en est-on arrivé là ?
Le processus par lequel les mêmes outils technologiques sont développés et utilisés conjointement peut être considéré comme l’universalité technologique. Elle résulte notamment de la libéralisation des échanges, des transformations de moyens de transport des personnes, des marchandises et évidemment des impacts technologiques à l’échelle planétaire. De cette mondialisation ressort le rôle des géants technologiques, tels que la chine, les usa. Dans le cadre de notre analyse, nous constations comme énoncé plus haut que l’omniprésence du numérique dans ce monde contemporain ne fait plus de doute et qu’a ce constat se greffe la présence de quelques entreprises dont aucune n’est ni européenne ni canadienne.
Tout d’abord nous avons les Américains avec leurs géants dénommés GAFAM et qui sont aujourd’hui progressivement rejoints par les géants chinois dénommés BATHX, donc la cible est l’Europe et l’Afrique. Ces deux géants à eux seuls, contrôle une grande partie du numérique mondial, ce qui rend vulnérables et très sensible plusieurs états et organisation. D’un côté, les GAFAM contrôlent majoritairement les infrastructures cloud représentant près de 65 % du marché mondial du cloud public, avec AWS, Azure et Google Cloud en tête en orientant les standards du logiciel et l’accès numériques à travers les systèmes androïdes, iOS, Windows et office ( Netflix avec les services de streaming, MOU service de messagerie et de collaboration base sur le cloud, Sales force service de gestion de la relation client, Airbnb service d’hébergement, Uber pour gérer les plates-formes de covoiturage et bien d’autres encore tous ces services sont base principalement sur le cloud computing). Les Gafams du point de vue économique ont une part colossale de l’économie de l’attention avec le méta et google, représente environ 43% des dépenses mondiales en publicité grâce à l’exploitation en masse de leurs données issues de leurs plateformes, du point de vue géopolitique le numérique pourra entrainer une sorte de cybercolonisation du faite que les données sont devenues transfrontalières.
La grande muraille physique de chine s’étant déployée sur le numérique a permis au BATHX de se déployer dans un écosystème plus protégé. Il se déploie sur toutes les couches de l’expérience utilisateur: e-commerce (Alibaba), recherche (Baidu ~65 % du marché chinois), paiements (Tencent), et messagerie (WeChat), ce qui les permet de bénéficier d’un marché intérieur de plus de 770 millions d’internautes. L’avantage avec ce modèle de super-application est que l’ensemble des données et services sont centralisées, il y a donc une collecte, un contrôle et une bonne gestion d’information à grande échelle.
Ainsi, on constate que les GAFAM construisent un internet plus globalisé dominé par les infrastructures cloud, logiciel et publicité, tandis que les BATHX sont dans une souveraineté numérique chinoise plutôt forte qui pourra se confondre au web balkanisé. De cette dualité peut naitre une sorte de guerre froide numérique basée sur la dislocation des architectures des régimes des données et même des modèles d’innovation, qui pourront plus tard avoir un impact sur les états comme le Canada.
En réalité, les pays géants de la technologie ont un accès à la quasi-totalité des informations qui transitent par leur infrastructure et donc ils peuvent en faire ce qu’ils veulent malgré les clauses de confidentialités signées. Cette situation est d’autant plus embarrassante pour les organismes (Union européenne) que pour les pays tels que le Canada, certains d’Afrique et d’Amérique, qui disont-le doivent leurs souverainetés technologiques aux USA et donc doivent impérativement prendre des dispositions pour mieux protéger leurs données. Quelques exemples clairs de la situation actuelle permettent d’illustrer le cas du Canada :
L’Internet canadien:
Occupe une part importante dans le trafic américain, une étude de Packet Clearing House et CIRA révélait que 64% des routes Internet entre les sources et destinations canadiennes transitaient par les États-Unis (Martin Berthiaume| Publié le 10 mars 2025).
Les sites web:
Environ 70% des 250 sites web les plus populaires au Canada sont hébergés aux États-Unis, en majorité ceux dont les noms de domaine sont «. ca » sont hébergés hors du Canada d’apres Martin Berthiaume|Publié le 10 mars 2025
Les services infonuagiques:
De nombreuses entreprises canadiennes s’appuient sur des services infonuagiques fournis par des entreprises américaines, conscients de leurs situations, certaines entreprises proposent des solutions de virtualisation locale bien que ces alternatives reposent encore sur les technologies de l’infonuageux développées aux USA.
Les services de cybersécurité:
La majorité des solutions canadiennes par rapport à leurs capacités de détection et d’atténuation des cybermenaces repose sur des infrastructures proposées par AWS, Microsoft, Crowdstrike, Palo Alto, Fortinet et bien d’autres qui sont USA.
Les semi-conducteurs et l’intelligence artificielle:
Bien qu’ayant une installation d’assemblage à Bromont au Québec, le Canada importe encore la plupart de ses composants des USA en ce qui concerne L’IA de nombreuses recherches qui sont encours nous montre que le Canada dépend encore fortement de l’infonuagique américaine, ce qui le rend vulnérable par rapport au traitement de ses données.
Bien que le gouvernement canadien ai pris des initiatives sur l’investissement local en injectant près de 2,5 milliards dollars pour l’infrastructure d’IA en 2024, ces efforts restent très modestes face à la concurrence américaine. Le constaté étant fait, il est désormais clair que la dépendance canadienne limite sa souveraineté technologique et sa capacité à réagir indépendamment des défis géopolitiques.(
L’émancipation est-elle possible?
L’émancipation technologique se pose aujourd’hui pour plusieurs nation et gouvernement face à une monopolisation quasi totalitaire des géants technologiques, tels que les GAFAM pour les USA et les BATHX pour la chine. Fort de cette évolution, plusieurs initiatives tant publiques que privées ont vus le jour dans le but de créer une indépendance technologique qui, malgré la volonté des pairs, se coince encore à de nombreuses difficultés (culturel, économique, technologique) : d’où la question de l’émancipation. Malgré les ambigüités des réponses, les solutions sont possibles à condition de reconsidérer nos valeurs collectives.
Une volonté de passer à autre chose
Du fait de leur volonté d’autonomisation, les Européens ont mis en place des projets comme GAIA-X. les pays comme l’Allemagne et la France ont mis en place des politiques de cloud fédéré, donc le but est d’avoir des infrastructures autonomes et conformes aux normes européennes. Le but de ce développement est la reconquête stratégique.
De plus on remarque un soutient indéniable aux logiciels libres (open source) et au système ouvert, tels que Nextcloud, libre office, ceci dans l’optique d’une émancipation collective et participative.
L’Afrique, quant à elle n’en demeure pas moins au travers le développement des structures, telles que Smart Africa Alliance, des projets comme les programmes de souveraineté numérique au Sénégal, au Rwanda ou même en Afrique du Sud, nous montre l’intérêt qu’ils portent aux solutions de souveraineté adapte à leur réalité socio-économique et géopolitique, etc.
Difficultés liées à l’émancipation
La réalité étant un fait, ces efforts rencontrent plusieurs difficultés qui font que ces projets peinent à démarrer du fait des nombreuses contraintes systémiques. Entre autres nous avons les couts des infrastructures numériques qui restent très onéreux pour certains états. Le déploiement d’un cloud ou d’un moteur de recherche est un investissement très lourd pour les être sans partenaire industriel. De plus on constate que l’innovation technologique mondiale vient du secteur privé américain ou chinois généralement coté en bourse, ce qui n’est pas toujours le propre des Européens ou des Africains. Le manque de volonté des géants de transférer les technologies constitue un grand frein au développement. À ces éléments, on peut ajouter la fuite des cerveaux, cas les GAFAM ou BATX recrute les meilleurs avec des offres salariales et une condition de vie et de travail meilleurs.
Le choix entre sécurisations, ouverture au monde et innovation
Les méthodes d’émancipation connues et sur cités rencontre aujourd’hui des questionnements à géométrie variable d’un côté nous avons la sécurisation des données, le développement technologique et de l’autre cote l’interopérabilité avec les autres. Le modèle chinois nous garantit une sécurité et une fiabilité certaines, mais ralentie l’innovation, tant dis que le modèle très ouvert américain expose les données économiques et sécuritaires. Le dilemme reste béant et délicat pour toutes les parties prenantes,
Rôle et place de la réglementation.
Le RGPD (Règlement général sur la protection des données), le DMA (Digital Markets Act) et le DSA (Digital Services Act) sont des œuvres de EU mis en place dans le cadre de la réglementation du numérique. Elle permet de redéfinir les règles du jeu bien que son application concrète reste encore dépendant des politiques.
Le Canada acteur discret ou spectateur stratégique
L’approche du Canada sur les questions de souveraineté reste quand même pragmatique, car il évolue en trio : réglementation, innovation publique et investissements ciblés La législation canadienne prévoir une loi sur la protection de la vie privée des consommateurs (LPVPC) encore appel la loi C-27, donc le but est de protéger les données personnelles et le contrôle de L’IA et les données. Le gouvernement canadien en termes d’innovation à investir des centaines de millions sur des projets tels que SCALE.AI, digitale technologie Supercluster, dont l’objectif était de concurrencer l’IA existant et de stimuler la recherche du numérique. Dans des partenariats avec les pays du sud, le Canada promeut un modèle éthique et inclusif du numérique à travers ses travaux à L’OCDE.
Dans un monde aussi universalisé et asymétrique, s’émanciper entièrement reste une utopique. En revanche une souveraineté partielle est envisageable en tenant compte des éléments tels que : l’encadrement des données, l’encouragement de l’innovation local, la renégociation des termes de dépendance et, pour la canada, un modèle hybride pourra faire le jeu (régulation et innovation responsable).
Qu’en est-il de nos lendemains?
La question de souveraineté technologique est désormais inévitable du fait que le numérique s’impose à nous comme une architecture sociétale indéniable. De ce fait plusieurs scénarios s’offrent à nous pour d’éventuelles opportunités. Le premier scénario sera celui d’une souveraineté technologique complète avec des infrastructures locales et services autonomes comme cités plus haut et un système de sécurité dédié. Cette option nécessiterait un investissement massif, des collaborations privées publiques et un consensus politique. Ce scénario reste idéal, mais presque inprobable.
La faisabilité du second étant plus probable, on parlera de l’interdépendance contrôlée, elle devra se caractériser par la maitrise : des chaines de production critiques par les différentes parties prenantes (cloud, IA, cybersécurité, données médicales), et imposées une réglementation solide; c’est le cas du Canada qui s’inscrit déjà dans cette logique qui prend en compte les partenaires internationaux et l’innovation locale.
Et enfin, le scénario 3, qui serait celui d’une souveraineté sectorielle, se caractérise par la maitrise des domaines stratégiques, tels que la santé, l’économie, la défense, l’éducation et les infrastructures. Le but étant de se concentrer sur les secteurs à forts enjeux
La partition à jouer des générations futures
Les différents scénarios cités plus haut incluent les étudiants, les chercheurs, développeur et décideurs de demain. Il est important que la souveraineté technologique ne se mesure pas seulement aux infrastructures, mais aussi à la compétence humaine, ceci en faisant une refonte du système éducatif numérique du secondaire à l’université. Étant donné que l’avenir du numérique s’écrit encore, il est important pour nous de former une génération consciente, créative et bien avertir des enjeux, car c’est dans ces enjeux que réside la véritable souveraineté.
Le constat est clair, ce sont les géants du numérique qui redistribuent les dés, de ce point de vue la souveraineté technologique apparait comme une urgence complexe. La volonté politique européenne, africaine, et canadienne pour recontrôler leurs écosystèmes numériques se heurte à plusieurs réalités, entre autres : GAFAM, fuites des talents, dépendance à la recherche privée, etc. De ce constat on se demande si la souveraineté technologique est un objectif réaliste ou juste une utopie? Mieux encore, sachant que le Canada est un partenaire stratégique sur le plan économique et géopolitique des USA peut-il vraiment bâtir une souveraineté technologique sans enfreindre à la collaboration stratégique avec la maison blanche ?
Bibliographie
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- Felix Richter Data Journalist Feb 27, 2025 ; Amazon and Microsoft Stay Ahead in Global Cloud Market : https://www.statista.com/chart/18819/worldwide-market-share-of-leading-cloud-infrastructure-service-providers/?utm_source=chatgpt.com
- Mark Haranas : Cloud Market Share For $84B Q3 2024: AWS, Microsoft, Google Cloud Lead November 7, 2024, 10:00 AM EST
- Martin Berthiaume La souveraineté numérique canadienne n’existe pas | Publié le 10 mars 2025
- Pauline Türk– Professeur de droit public à l’université Côte d’Azur Publié le 14 septembre 2020 : Définition et enjeux de la souveraineté numérique
- Sammy Goucin : Souveraineté numérique : un enjeu stratégique pour l’Europe en 2025
Webographie
- Au T3 2024, la part de marché des trois principaux hyperscalers (AWS, Azure, Google Cloud) s’élevait à 68 % du $84 milliards dépensés com.
- Affirmer sa souveraineté numérique » (ENAP, mai 2025)
Guillaume Beaumiers souligne l’importance de réduire la domination des infrastructures numériques américaines, notamment par le recours aux logiciels libres ca. - En Q4 2024, AWS détenait 30 % du marché mondial du cloud infrastructure, devant Microsoft Azure (21 %) et Google Cloud (12 %) ; les trois combinés représentaient plus de 60 % du marché com+14srgresearch.com+14.
- Inès Bagaoui-Fradette, Rokhaya Dieye & Pierre Trudel, Souveraineté culturelle et géants numériques : Regards croisés. Canada, Québec, France, Belgique (Rapport de synthèse), Lex electronica,Volume 29, Numéro 4, 2024
- « Les enjeux de souveraineté numérique face au pouvoir transnational des ‘big tech’ : Recommandations au Canada et au Québec »
Un policy‑brief de l’IEIM‑UQAM (juin 2021) qui propose 10 recommandations (politiques publiques, infrastructures, régulation) pour renforcer l’autonomie numérique au Canada et au Québec uqam.ca. - « La souveraineté technologique européenne » (Renaissance Numérique, janv. 2022)
Met en lumière pourquoi la souveraineté technologique est vue comme une autonomie stratégique à l’échelle européenne, plutôt qu’un simple nationalisme org - Rapport « Ce que nous avons entendu » – puissance de calcul IA (ISDE, nov. 2024)
Montant l’engagement du Canada à investir 2 milliards $ dans une stratégie de puissance de calcul souveraine pour l’IA com+13ised-isde.canada.ca+13reddit.com+13. - « Régulation et souveraineté numérique : l’UE, un modèle pour le Canada ? » (Trésor Français, mars 2022)
Compare les cadres européens (RGPD, DSA, DMA) au contexte canadien, mentionnant les réformes de la PIPEDA et les projets C‑11/C‑36 org+3tresor.economie.gouv.fr+3policyoptions.irpp.org+3. - « Souveraineté numérique : pourquoi le Canada doit se détacher des géants américains »
Un article de Policy Options (mai 2025) qui détaille la dépendance du Canada aux GAFAM :