
La révolution numérique a transformé profondément les pratiques commerciales en introduisant de nouveaux outils de communication et de marketing. Cette transition vers le digital a généré un impact significatif sur le secteur de l’immobilier, en offrant des possibilités innovantes pour atteindre et engager les clients à Montréal. Cet article examine l’Impact du marketing digital sur l’achat immobilier
Si tu cherches un appart à Montréal, tu commences par quoi ?

Spoiler : tu ne marches pas sur l’avenue du Mont-Royal à la recherche d’une pancarte “À louer”. Tu vas sur Google, tu tapes “appartement à louer Montréal”, tu regardes Google Maps, tu lis les avis, et si une visite virtuelle est dispo… tu cliques direct.
Résultat : aujourd’hui, la vraie bataille des agences immobilières se joue en ligne.
Le marché montréalais est ultra-concurrentiel : Plateau, Rosemont, NDG, Griffintown… Des dizaines d’agences, des centaines d’annonces, et des clients exigeants qui veulent tout, vite, et sans perdre de temps.
Cependant, les attentes ont changé à travers le temps:
• Les clients veulent voir avant de visiter.
• Ils comparent les avis Google comme on peut comparer les avis lorsqu’on veut tester un nouveau restaurant.
• Ils veulent éviter les déplacements inutiles.
• Ils contactent ceux qui inspirent confiance.
• 88% des utilisateurs font autant confiance aux avis Google qu’à une recommandation personnelle.

Quel est le contexte du marché immobilier montréalais ?
Le marché immobilier montréalais est marqué par une forte demande locative, une augmentation de la population étudiante et internationale ainsi qu’une concurrence grandissante entre agences. Selon l’OACIQ (2024), plus de 80 % des recherches immobilières au Québec débutent maintenant en ligne, et les utilisateurs consultent en moyenne entre trois et six agences avant d’entrer en contact avec l’une d’elles. Parallèlement, la digitalisation des processus s’accélère : les consommateurs souhaitent réduire les visites inutiles et prennent leurs décisions beaucoup plus tôt dans le parcours d’achat ou de location. Ce contexte favorise les agences qui investissent dans des outils numériques crédibles, immersifs et orientés conversion.

Les visites virtuelles : accélérer la conversion
La visite virtuelle permet au prospect d’explorer le bien de manière immersive avant même de planifier une rencontre. Elle améliore l’engagement, réduit les visites “par curiosité” et rassure les locataires ou acheteurs sérieux, notamment ceux à distance.
Selon Matterport (2023), les annonces comportant une visite virtuelle génèrent en moyenne quatre fois plus d’interactions que les annonces classiques, et augmentent le temps passé sur la page de jusqu’à 300 %. Elles conduisent également à une hausse de 12 % du nombre de demandes de contact.
Pour les agences montréalaises, cela permet de filtrer les prospects et de concentrer l’effort commercial sur les plus qualifiés.

Le SEO local : être trouvé avant d’être choisi
Le SEO local vise à renforcer la visibilité d’une agence dans les résultats géolocalisés, notamment via Google Maps et la fiche Google Business Profile. Il constitue la première étape du parcours client
L’optimisation de cette fiche représente un enjeu majeur. Google estime que les entreprises apparaissant dans le Top 3 local génèrent plus de 60 % des clics des utilisateurs (Google Business Profile Insights, 2024). Une fiche complète, incluant description, catégories, services, horaires, photos professionnelles et publications régulières, améliore significativement le taux de consultation.
Les avis clients jouent un rôle déterminant dans la crédibilité de l’agence. Selon BrightLocal (2024), 88 % des consommateurs font autant confiance aux avis Google qu’à une recommandation personnelle. Les agences montréalaises qui maintiennent une note supérieure à 4,5 étoiles avec un volume régulier d’avis récents bénéficient d’un avantage concurrentiel clair, notamment auprès des étudiants, newcomers et jeunes professionnels
Le combo gagnant : visibilité + confiance + conversion
Le SEO local permet d’être vu. La visite virtuelle permet de convaincre
Utilisés indépendamment, ces leviers restent incomplets. Une agence visible sans visite virtuelle attire, mais convertit peu. Une agence proposant des visites virtuelles sans référencement reste invisible. Ensemble, ils maximisent chaque étape du parcours :
• Être trouvée.
• Susciter la confiance.
• Déclencher la prise de contact.
Ce duo constitue ainsi un levier de croissance efficace pour les agences immobilières montréalaises souhaitant générer davantage de leads qualifiés à moindre coût d’acquisition
En somme ?
Le marché immobilier montréalais illustre la transformation numérique du secteur. La performance d’une agence ne dépend plus uniquement de la qualité de ses biens, mais de sa capacité à être visible, crédible et engageante en ligne. Le référencement local permet d’apparaître dans les bons résultats, tandis que les visites virtuelles transforment cette visibilité en actions concrètes
Combinés, ces deux leviers deviennent un moteur de croissance mesurable, capable d’augmenter le volume et la qualité des leads tout en renforçant la réputation de l’agence. Dans un marché où les décisions se prennent avant même la première visite physique, investir dans le SEO local et l’expérience immersive n’est plus une option : c’est un impératif stratégique.
Découvrez comment les agences immobilières montréalaises combinent référencement local et visites virtuelles pour booster leur visibilité et générer plus de leads qualifiés ? (Voir vidéo)
Bibliographies:
Google Business Profile, BrightLocal 2024, Matterport 2023
Statistiques du référencement local BrightLocal, 2024
https://www.pexels.com/search/seo/
https://www.istockphoto.com/photo/social-media-social-media-marketing-thailand-social-media-engagement-post-structure-gm2163027477-583393922
https://www.youtube.com/results?search_query=secteur+immobiler+%C3%A0+montreal+
Le marché immobilier locatif à Montréal, 1731-1831. Méthodologie d’une enquête à partir des baux notariés, Daniel Massicotte, Histoire & Mesure
ANALYSE DU MARCHÉ IMMOBILIER MONTRÉALAIS : LA PLACE DU BÂTIMENT DURABLE, Erika Roy