Pourquoi et comment les plateformes numériques captent-elles notre temps et à quel prix?

Par duranleauaudrey
22 juin 2025 8
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Shot of a young designer using a cellphone while working on a computer in an office at night

Introduction

L’économie de l’attention est un concept développé dans les années 70 par le chercheur Herbert Simon. Il désigne « un ensemble de dispositifs mis en œuvre afin d’extraire une valeur marchande à partir de la captation de l’attention des utilisateurs » (Conseil national du numérique; Association des designers éthiques, 2023). Plus récemment, la notion de la captologie (Computer As Persuasive Technology) a été développée par le docteur en psychologie expérimentale B. J. Fogg. Ce concept que l’on peut définir comme « l’étude de l’informatique et des technologies numériques comme outils de persuasion et de changement des comportements » (Ostojic, 2017) prend de l’importance avec l’omniprésence des plateformes numériques et leur modèle d’affaires. À l’ère du numérique, ces concepts sont centraux. L’attention étant une ressource limitée (Goldhaber, 2006), les plateformes numériques tentent de capter l’attention, à tout moment, du plus grand nombre d’utilisateurs.

Pourquoi capter notre attention?

Derrière leur raison d’être officielle (garder contact et créer des liens entre les gens – Facebook; favoriser les rencontres amoureuses – Tinder; offrir du divertissement vidéo – YouTube, Netflix; etc.) les plateformes numériques ont toutes le même objectif principal : la génération de revenus. Ces plateformes ont intérêt à capter l’attention de leurs usagers le plus souvent, le plus activement et le plus longtemps possible, puisque c’est cette attention qu’elles peuvent ensuite vendre de manière ciblée à des annonceurs.

Au fil du temps, plusieurs métriques de mesures de l’attention ont été développées, au-delà du temps passé sur un contenu numérique : les clics, les téléchargements, les mentions « j’aime », les partages, les vues, les abonnements, etc. (Terranova, 2012). C’est à l’aide de ces métriques que l’on peut évaluer le succès d’un contenu, mais également que la valeur marchande de l’attention qu’il fournit augmente et peut ainsi être vendue aux annonceurs, en fonction des besoins spécifiques en auditoire de ces derniers. Ceux-ci peuvent avoir pour objectif de promouvoir des produits, des services ou des idées; de persuader ou d’influencer les comportements.

Selon Statista (2021), les revenus publicitaires de Facebook étaient de 28,3 milliards de dollars au troisième trimestre de 2021, représentant plus de 97% de ses revenus totaux. De son côté, pour toute l’année 2023, Instagram a généré 61.1 milliards de dollars (Spocket, 2024). Ces chiffres astronomiques illustrent à quel point la captation de l’attention, concept qui peut sembler intangible pour certains, est un marché lucratif.

Quelles sont les stratégies de captation de l’attention utilisées et comment fonctionnent-elles?

Les plateformes numériques emploient diverses stratégies issues de la psychologie comportementale pour capter notre attention. Ainsi, le cadre théorique du besoin de complétude, la comparaison sociale, la prise en charge de la fatigue décisionnelle, le FoMO ou la théorie de l’expérience optimale (Patino, 2019) sont utilisés pour élaborer des stratagèmes similaires à ceux des casinos, misant sur la satisfaction instantanée de la dopamine sur notre cerveau pour capter l’attention des utilisateurs.

Concrètement, de nombreux stratagèmes sont mis en place : des notifications visuelles, sonores et sensorielles; des fils d’actualités aléatoires et infinis qui nous poussent à continuer à chercher la publication la plus pertinente pour nous; la lecture automatique de vidéos; les photos et messages qui s’autodétruisent après avoir été vus ou après quelques heures, créant ainsi un sentiment d’urgence ou une peur de manquer quelque chose (Fear of Missing Out – FoMO); les récompenses, comme les mentions « J’aime », les partages, les commentaires, les lots aléatoires (pour les jeux vidéo); etc. Toutes ces stratégies ont pour but de stimuler notre cerveau afin de nous inciter à interagir de plus en plus avec les plateformes numériques, afin de vendre notre attention à un prix de plus en plus élevé.

De plus, dans un paysage numérique sursaturé, l’attention est une denrée rare et les plateformes tendent à utiliser des stratégies de plus en plus agressives pour parvenir à capter l’attention de l’audience. On voit alors naître des stratégies de design qui frôlent les limites de l’éthique, comme les incitatifs comportementaux (nudges) qui orientent les comportements des utilisateurs, sans coercition; et les interfaces truquées (dark patterns), c’est-à-dire des « astuces ergonomiques destinées à duper les utilisateurs » (Office québécois de la langue française, 2018).

Impacts

De façon générale, du temps d’écran est du temps qu’on ne passe pas à faire autre chose. Qu’il s’agisse d’interactions sociales en personne, d’activités plus manuelles ou d’activités physiques, le temps d’écran, c’est du temps qu’on n’y passe pas. Cela peut donc avoir des impacts psychologiques, sociaux et physiques à court et à moyen terme sur les utilisateurs des différentes plateformes.

Impact physique

Un usage important des écrans peut avoir plusieurs impacts physiques.  D’abord, selon l’Institut national de santé publique du Québec (2023), un usage important des écrans peut mener à un mode de vie sédentaire et, ainsi, contribuer aux maladies qui y sont associées, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le cancer et la dépression, ainsi que des troubles musculosquelettiques.

On note également une hausse des problèmes de santé visuelle et oculaire. En effet, avec la présence grandissante des écrans « dans nos vies, les problèmes visuels rencontrés chez les utilisateurs sont en hausse: l’œil devient sec, la vision fluctue et peut demeurer floue en regard au près, apparition ou augmentation de la myopie, fatigue visuelle accompagnée ou non de maux de tête importants, sensibilité à la lumière, perception de halos et d’éblouissement » (École d’optométrie de l’Université de Montréal, s.d.)

Le sommeil est également impacté par l’augmentation du temps d’écran, puisqu’en raison de l’exposition à la lumière bleue des écrans, des difficultés d’endormissement et une mauvaise qualité de sommeil ont également été observés (Institut national de santé publique du Québec, 2023).

Impact social et psychologique

En 2024, un utilisateur d’internet passe en moyenne 143 minutes sur les réseaux sociaux (Statista, 2025). Dans son livre La civilisation du poisson rouge, Bruno Patino nous met en garde contre le glissement de l’habitude vers l’addiction (2019).

On parle de plus en plus du phénomène de l’addiction aux réseaux sociaux aujourd’hui, alors que les victimes, majoritairement des jeunes, en sont de plus en plus nombreuses. Certaines recherches indiquent qu’environ 1,3% des jeunes Québécois souffriraient de cyberdépendance, passant de 40 à 60 heures par semaine sur internet (Agence Science-Presse, 2017). Environ le tiers des adolescents disent avoir une présence presque constante sur les réseaux sociaux (Faverio & Sidoti, 2024). Ces chiffres sont particulièrement inquiétants, surtout lorsqu’on apprend qu’un adolescent passant plus de trois heures par jour sur les médias sociaux aurait un risque accru de problèmes de santé mentale (Riehm, et al., 2019). On commencerait même à observer une augmentation de problèmes d’intériorisation, c’est-à-dire une catégorie de troubles de santé mentale où les émotions négatives sont orientées vers l’intérieur (anxiété, dépression, etc.), à partir de 30 minutes d’exposition quotidienne (Riehm, et al., 2019)

Plusieurs études ont noté qu’une exposition à certains contenus peut augmenter l’isolement, le stress et l’anxiété, favoriser les problèmes d’estime de soi et d’image corporelle pouvant aller jusqu’au développement de troubles alimentaires (Institut national de santé publique du Québec, 2023).

On peut également faire le lien entre les méthodes de captation de l’attention et les troubles de dépendances liés aux jeux vidéo et aux jeux de hasard en ligne, et toutes les conséquences financières et mentales qui y sont associées (Institut national de santé publique du Québec, 2023). Les centres d’hébergement Le Grand Chemin qui accueillent des jeunes de 12 à 17 ans avec des problèmes de dépendance avait répertorié que pour l’année 2023-2024, c’est 14% de sa clientèle qui souffrait de cyberdépendance, principalement au gaming (87% des garçons) et aux réseaux sociaux (80% des filles) (Le Grand Chemin, 2024).

En plus d’une augmentation de la place des écrans dans notre quotidien, on constate aussi une fragmentation de l’attention. Chaque jour, on aurait en moyenne 60 interactions avec notre téléphone cellulaire, d’une durée moyenne de 307 secondes (Hintze, Hintze, Findling, & Mayrhofer, 2017). Un utilisateur reçoit en moyenne 63,5 notifications sur son téléphone chaque jour, dont la majorité est considérée inutile (Borde & Villemin, 2021). Dans une récente chronique à la radio, la chercheuse Sonia Lupien nous apprend que « le cerveau a besoin de plus de 23 minutes pour [retrouver] sa concentration totale à la première tâche à la suite de chaque interruption de travail » (Radio-Canada Ohdio, 2024). Ce phénomène s’appelle le coût d’échange cognitif (switch cost effect) (Lupien, 2023). Ainsi à chaque fois qu’on interrompt nos activités ou notre travail parce que notre attention est attirée par une notification, pour ensuite retourner à la tâche initiale, on perd du temps de concentration, mais on fatigue également notre cerveau, puisque ce va-et-vient attentionnel est très énergivore (Lupien, 2023). La productivité serait également réduite de 40% en raison des interruptions fréquentes dues aux diverses stratégies de captation de l’attention, comme les notifications (Lupien, 2023). L’utilisation ou même la seule présence d’un cellulaire sur le bureau lors d’activités scolaires ou professionnelles peut réduire l’attention et l’apprentissage ou la productivité (Michel, 2024).

Famille et enfants

L’exposition importante des enfants aux écrans peut avoir un impact sur leur développement (moteur, cognitif et social). On note également que le temps d’écran passé par les parents en présence de leur enfant peut également avoir un impact, puisqu’il remplace des moments d’interaction et d’apprentissage (Institut national de santé publique du Québec, 2024).

Pistes de solutions et recommandations

Afin de réduire les impacts du temps d’écran augmenté par les diverses stratégies de captation de l’attention, plusieurs leviers d’action peuvent être mis en place, tant à l’échelle individuelle que gouvernementale.

Échelle individuelle

Pour limiter les impacts susmentionnés, plusieurs actions peuvent être prises.

La première chose à faire est la prise de conscience des mécanismes et de leurs impacts. On perd rapidement la notion du temps sur ces plateformes et à quel point ce temps remplace celui qu’on pourrait passer à faire autre chose (Conseil national du numérique; Association des designers éthiques, 2023). On va jusqu’à en oublier notre libre arbitre (Patino, 2019). Il peut ensuite être intéressant d’organiser d’avance le temps qu’on consacre à d’autres activités, avant d’y intégrer les plateformes numériques, afin d’optimiser nos journées, mais aussi notre sommeil, en éloignant le temps passé sur les plateformes de notre heure de coucher d’au moins 60 minutes, par exemple, afin de réduire les impacts sur le sommeil (École d’optométrie de l’Université de Montréal, s.d.). On peut également choisir des moments où l’on s’éloigne même physiquement de notre téléphone, pour éviter toute tentation ou notification.

On peut aussi évaluer le temps réellement passé sur les plateformes. La majorité des téléphones intègrent maintenant le suivi de nos activités numériques dans leurs applications de base. En ayant conscience du temps que l’on y passe, et en ayant une idée du temps que l’on aimerait y passer, on peut plus facilement mettre en place des actions permettant d’atteindre cet objectif.

Ensuite, on peut questionner l’usage qu’on fait des différentes plateformes numériques, et même si on veut réellement continuer à les utiliser. Que nous apportent-elles? Qu’est-ce qu’on en retire (connexions sociales, plaisir, information, etc.) et qu’est-ce qu’elles nous coûtent (temps, concentration, etc.)? Veut-on continuer à les utiliser, ou à les utiliser autant?

Subséquemment, si on choisit de garder les plateformes numériques dans notre quotidien, mais qu’on veut réduire l’impact de toutes les stratégies de captation de l’attention qu’elles utilisent, on peut limiter leurs présences dans notre quotidien. On peut, par exemple, prendre le temps de paramétrer les différentes plateformes numériques utilisées. « Les plateformes activent par défaut les notifications afin de pousser à consulter leurs services fréquemment » (Conseil national du numérique; Association des designers éthiques, 2023). En ajustant les paramètres de notifications des différentes plateformes utilisées, on peut réduire leurs fréquences et leur portée pour n’être que sollicité par ce qu’on veut vraiment.

Enfin, certaines applications ou fonctionnalités de base des téléphones et ordinateurs permettent de rendre leur usage moins attrayant (en mettant l’écran en noir et blanc pendant certaines plages de temps, par exemple), ou de limiter la durée d’utilisation de certains sites web ou application en les rendant indisponibles une fois que le temps déterminé est atteint.

Échelle gouvernementale

L’âge minimum pour se créer un compte Facebook (Meta, s.d.), Instagram (Instagram, s.d.), SnapChat est de 13 ans, mais certaines juridictions, comme le Québec, la Corée du Sud et l’Espagne, ont des lois portant cet âge à 14 ans. Sachant que les enfants et les adolescents sont plus susceptibles aux addictions numériques (Patino, 2019), il pourrait être intéressant pour les gouvernements d’étudier la possibilité de rehausser l’âge minimal davantage.

Les publicités ciblant les enfants de moins de 13 ans étant déjà interdites (Office de la protection du consommateur, 2024), on pourrait augmenter l’âge, et inclura les notions de captation de l’attention à l’intention d’enfants de moins de 14 ou 15 ans.

Dans son récent rapport, la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ, 2025) recommande d’interdire les lots aléatoires payants et les microtransactions dans les jeux vidéo s’adressant aux personnes mineures, la vente ou toute autre forme d’aliénation de renseignements personnels, ainsi que le profilage (publicités ciblées) des jeunes de moins de 14 ans.

Plus largement, le gouvernement pourrait également empêcher les plateformes numériques de recourir à des stratégies trompeuses, comme les interfaces truquées.

Enfin, l’interdiction des cellulaires dans les écoles primaires et secondaires pourrait également réduire les risques d’addiction chez les jeunes tout en favorisant les interactions entre eux, ou la pratique d’autres activités (La Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ), 2025)

Conclusion

En conclusion, il est important de prendre conscience des stratégies qu’emploient les différentes plateformes numériques pour capter notre attention, de leurs motivations, mais également des impacts qu’ont ces stratégies sur nous et sur notre société. C’est d’abord en ayant cette prise de conscience qu’on peut imaginer le type de relation que l’on souhaite maintenir avec ces plateformes, et mettre en place les actions nécessaires pour y arriver.

Pour aller plus loin

Pour pousser la réflexion encore plus loin, voici quelques recommandations et ressources supplémentaires :

  • La websérie Dopamine sur Arte présente sous un format digeste le phénomène de l’économie de l’attention à l’ère numérique et ses impacts.
  • Le conseil national du numérique a publié un livret pour vulgariser l’économie de l’attention, avec des ressources et des alternatives aux GAFAM
  • Le livre La civilisation du poisson rouge de Bruno Patino offre un excellent portrait de l’économie de l’attention et de toutes ses branches et impacts.
  • La vidéo La dopamine responsable de l’addiction aux écrans d’Enquête de Santé présente une introduction à l’addiction aux écrans causé par la captologie
  • Un récent rapport de la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes fait un portrait global de la situation actuelle au Québec, en offrant également 56 recommandations

Références

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Borde, L., & Villemin, E. (2021, 06 11). Pour une éthique de la notification. Les Echos. Récupéré sur https://www.proquest.com/docview/2539733693?accountid=11357&parentSessionId=Pr%2BEpD79ig6d6iZ%2FRI46eI5HJ9%2BFzuTxJ2yAI07G818%3D&sourcetype=Newspapers

Conseil national du numérique; Association des designers éthiques. (2023). Économie de l’attention. France. Consulté le 05 05, 2025, sur https://cnnumerique.fr/files/uploads/2023/NEC_2023_Economie_de_l_attention_livret.pdf

École d’optométrie de l’Université de Montréal. (s.d.). Usage des écrans et santé des yeux. Consulté le 06 22, 2025, sur Écrans et santé des yeux: https://opto.umontreal.ca/clinique-patients/cliniques-specialisees/usage-des-ecrans-et-sante-des-yeux/

Faverio, M., & Sidoti, O. (2024, 12 12). Teens, Social Media and Technology 2024. Récupéré sur Pew Research: https://www.pewresearch.org/internet/2024/12/12/teens-social-media-and-technology-2024/

Goldhaber, M. (2006, 06 05). The value of openness in an attention economy. First Monday 11.

Hintze, D., Hintze, P., Findling, R. D., & Mayrhofer, R. (2017, 06 30). A Large-Scale, Long-Term Analysis of Mobile Device Usage. Proceedings of the ACM on Interactive, Mobile, Wearable and Ubiquitous Technologie, 1(2), pp. 1-21. Récupéré sur https://dl.acm.org/doi/10.1145/3090078

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Riehm, K. E., Feder, K. A., Tormohlen, K. N., Crum, R. M., Young, A. S., Green, K. M., . . . Mojtabai, R. (2019, 09 11). Associations Between Time Spent Using Social Media and Internalizing and Externalizing Problems Among US Youth. JAMA Psychiatry, pp. 1266-1273. Récupéré sur https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/fullarticle/2749480

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